ABEL à PARIS...

... chienne de vie!


Paris possède aujourd'hui une rue Abel, qui coupe l'avenue Daumesnil, sous la "Coulée Verte".

Hommage mérité, mais piètre compensation de l'accueil que réserva la ville au jeune homme qui y passe quelques mois, de Juillet 1826 à Décembre de la même année: son travail sur l'équation du 5ème degré (1824) n'y est pas encore reconnu, son  mémoire Recherches sur une propriété générale d'une classe très large de fonctions transcendantes soumis à l'Académie des Sciences, sera "délaissé" par Cauchy (qui égarera carrément celui de Galois quelques années plus tard), et c'est probablement dans la capitale Française qu'il contractera la tuberculose, avant de repartir, malade et sans le sou, pour sa Norvège natale, où il mourra en 1829.

Aussi, le Mathouriste a-t-il découvert, avec quelque surprise, cette enseigne dans la rue!



Référence évidemment sympathique à la chanson de Sacha Distel (1963), mondialement popularisée par The Voice en The Good Life... mais dont l'humour se fait grinçant au  ...5ème degré, si l'on songe à l'échec parisien et au destin tragique du dédicataire de la rue.

Un peu de l'immortalité d'Abel...


Les débuts des Mémoires de 1824 et 1826...

... et celui qu'égara Cauchy!

Liens

en commençant par ceux que l'on a illustrés ci-dessus... et en poursuivant par tout Abel!

"Legendre est d'une complaisance extrême, mais malheureusement fort vieux. Cauchy est fou, et avec lui il n'y a ps moyen de s'entendre, bien que pour le moment il soit celui qui sait comment les mathématiques doivent être traitées. Ce qu'il fait est excellent, mais très brouillé"
Niels ABEL, lettre à Holmboe

Bibliographie Sommaire


Petit rappel pour finir: en 2002, pour le bicentenaire de sa naissance, le gouvernement Norvégien a institué un Prix Abel, récompensant chaque année un Mathématicien pour l'ensemble de son œuvre; ce prix vient compléter la médaille Fields dans le dispositif destiné à compenser le "vilain oubli" de M. Nobel à l'égard des Mathématiques. Le premier lauréat (2003) en a été le Français Jean-Pierre Serre (qui avait déjà obtenu la médaille Fields en 1954).

Liens intéressants sur les pages du Prix Abel


Fly with me... (emprunté à la page des commémorations diverses)


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