Colosses de
Memnon
Statue de Ramsès
II
Kléobis &
Biton
Temple du Soleil
(XIV-ème siècle av J.C.)
(XIII-ème siècle av J.C.)
(VI-ème siècle av J.C.)
(VII/VIII-ème siècle av J.C.)
Louxor
(Egypte)
Karnak
(Egypte)
Delphes
(Grèce)
Tihuanaco (Bolivie)
Dans le cas de notre exemple, alors que le torse et les
bras observent une stricte symétrie, un léger
décalage des deux
pieds est le premier signe d'une libération par le mouvement,
rupture assumée de la symétrie hiératique; vous le
verrez mieux sur
ce
site. Il est encore plus faible sur ce
kouros couché (parce
qu'inachevé) du
VI-ème
siècle av J.C., trouvé dans l'ile de Naxos.
Mélanes, Naxos
(Grèce, Cyclades)
L'artisanat,
quant à lui, mêle
fonctionnalité et recherche esthétique: le casque des
guerriers grecs (ici, corynthiens) hérite sa symétrie de
celle du visage, ce qui n'exclut pas des aspects variés!
musée d'Olympie (Grèce)
Plus tard, l'art précolombien
possède encore des représentations
schématisées du visage qui en soulignent le
caractère symétrique:
Masque
de
Chac, XI-è/XII-è siècle,
Masque de Jade,
VI-è/VII-è siècle, Tehotihuacan
Chichen-Itza
(Mexique)
Musée de Mexico (Mexique)
Même relativement "primitive", la statuaire tolère
une petite entorse à la symétrie générale,
que ce soit pour représenter un animal (jaguar) ou... un noeud!
Musée de Mexico (Mexique)
La représentation de
Chac-Mool, dieu
toltèque, est
un cas à part: le corps, couché, observe une stricte
symétrie par rapport à un plan vertical; la tête
aussi... mais avec une rotation de 90° par rapport au corps.
Musée de Mexico (Mexique)
Le
premier exemple choisi par Hermann Weyl est celui d'une statue
représentant un jeune homme en prière. On retrouve encore
cette symétrie aujourd'hui, dans de nombreux rituels; voici
l'exemple du bouddhisme tibétain: