"[...] la précision de l'Astronomie demande de grands instruments. Il se présenta à M. Cassini une occasion d'en avoir un le plus grand qui eût jamais été, précisément quand il était dans le dessein de refondre toute cette science." |
Il est particulièrement
intéressant d'observer Bologne de haut, histoire "d'y revoir un jour sa pincée de tuiles", comme
disait Nougaro de Toulouse. Mais ici, point besoin d'avion ou de
drone, il suffit de prendre son courage à deux jambes et de faire
l'ascension de sa plus haute (97,2m) et plus célèbre maison-tour, la
tour Asinelli. Elle n'est en rien hors sujet dans une page consacrée à
l'histoire des sciences, puisque le jésuite Riccioli -dont nous
reparlerons plus loin- prit avantage de son inclinaison pour y faire,
en 1640, des expériences sur la chute des corps, comme Galilée avant
lui au campanile de Pise, une bonne cinquantaine d'années auparavant
(si du moins c'est la vérité historique, et ,non, comme on le soupçonne
de plus en plus, une belle légende inventée par son disciple Viviani,
biographe assurément, hagiographe probablement).
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Les tours Asinelli (la plus haute) et Garisenda |
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Et encore mieux si l'on s'en tient au héros de cette page: Cassini y grimpa pour mesurer la hauteur sur l'horizon de l'étoile polaire, moyen commode et relativement précis d'obtenir la latitude du lieu -tout simplement grâce à l'égalité de deux angles à côtés perpendiculaires. Il faut seulement que l'étoile et l'horizon soient apparents, ce qui impose d'effectuer l'opération à l'aube ou au crépuscule, et mieux aux deux, si l'on veut être plus précis en réalisant la moyenne des deux observations; séparées de 12h, elles ne peuvent donc être réalisées qu'en hiver. Cassini trouva 44°30'22", information utile à la détermination, à l'aide de sa méridienne, de l'obliquité de l'écliptique. figure empruntée à ce site, où vous découvrirez plus en détails les corrections fines à effectuer, en particulier parce que l'étoile polaire n'est pas exactement au pôle ord céleste, et donc semble décrire un petit cercle autour de lui.... |
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La vue est superbe dans
toutes les directions, et si les autres tours
de la ville attirent l'attention dans la direction verticale, l'élément
qui semble
dominer la cité, par sa masse et l'ampleur
de ses dimensions, est la
basilique San Petronio, édifice d'un gothique tardif flirtant avec la
renaissance (début des travaux: 1390), édifice inachevé aussi, dont ni
le transept, ni le dôme
prévus ne furent réalisés, dont le clocher est... provisoire, et la
façade à moitié seulement couverte de marbre!
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Son rôle est exactement le même que celui du diaphragme d'un
appareil photo, faisant de la cathédrale une camera obscura (dont le
principe, faut-il le rappeler, remonte à Aristote ). L'image à capturer
est celle du disque solaire (contour apparent de la sphère solaire, tel
qu'on peut l'observer sans danger par un ciel hivernal légèrement
voilé, ou encore, au lever et au coucher). Imaginons, pour simplifier,
que ce trou est réduit à un point mathématique: c'est une bonne
approximation qui nous débarasse des questions de pénombre (et qui,
dans le cas d'un appareil photo, rendrait toute l'image nette, car nous
savons bien que plus le trou du diaphragme est grand, plus la zone
floue sera importante). Les rayons solaires forment alors un cône,
de base le disque solaire, et de sommet le trou. Le sol de
la basilique est un plan, qui coupe ce cône suivant... une conique,
conformément à la théorie d'Apollonius de Pergé, et plus précisément
une ellipse.
Voilà donc la ligne et l'oculus présentés séparément... et maintenant, il va falloir les faire trvailler ensemble! |
Pâques est le dimanche qui suit le quatorzième jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. |
" Le désordre où le calendrier Julien était
tombé parce qu'on avoit négligé quelques Minutes, avoit réveillé les
Astronomes du seizième siècle, ils voulurent avoir par observation les
Équinoxes & les Solstices que le Calendrier ne donnoit plus qu'à
dix jours près, & pour cet effet Egnazio Dante, Religieux Dominicain, Professeur d'Astronomie à Bologne, tira en 1575 dans
l'Église de Saint Pétrone une ligne qui marquait la route du Soleil
pendant l'année, & principalement son arrivée aux Solstices. On ne vcrut point mettre une Église à un usage profane en la faisant servir à des observations nécessaires pour la célébration des Fêtes." |
"Ignace
Dante, dominicain, avait entrepris de tirer une grande ligne dans
l'église de Saint Pétrone pour les observations du soleil: mais s'étant
servi d'une ouverture faite dans la muraille méridionale de la nef
orientale de l'église,
les rayons du soleil à midi allaient rencontrer les colonnes, de sorte
que la ligne tracée sur le pavé avait été obligé de décliner de plus de
9 degrés; il n'y avait d'ailleurs aucune division qui pût servir à
connaître les hateurs du soleil" Anecdotes de la Vie de J.-D. Cassini, rapportées par lui même
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Portrait anonyme de Cassini, au dessus d'un automate planétaire. (Musée du Palazzo Poggi, Bologne) |
Il espérait trancher un débat qui agitait alors le monde savant, sur un point technique important: la bissection de l'excentricité. Et à travers celui-ci; l'affrontement de deux modèles: celui de Ptolémée, géocentrique, seul reconnu par l'Église,
et celui de Kepler, sous-tendu par le principe héliocentrique de
Copernic. Or l'ouvrage de ce dernier, le De Revolutionibus, avait été mis à l'index, quoiqu'on
pût à la rigueur l'utiliser comme hypothèse dans les calculs, mais surtout pas le diffuser publiquement, et encore moins sur le mode d'un pamphlet: c'est le style de ses Dialogues qui avait valu sa condamnation à Galilée en 1632, c'est à dire, pas si longtemps que cela avant... mieux valait donc avancer masqué!
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Ce
planétaire.(sans cartel permettant de le dater) est clairement
postérieur à l'époque du séjour de Cassini; en effet il obéit au modèle
héliocentrique. On peut le plus probablement l'estimer comme du XVIIIème siècle.
(Musée du Palazzo Poggi, Bologne) |
"En
1653, on fit une augmentation au bâtiment de Saint Pétrone. Cela fit
naître à M. Cassini la pensée de tirer dans un autre endroit de
l'Église une ligne plus longue, plus utile, & plus exacte [...]
Comme il fallait qu'elle fût parfaitement droite, & que par la
nécessité de sa position elle devait passer entre deux Colonnes, on
jugea d'abord qu'elle n'y pouvoit passer, & qu'elle iroit périr
contre l'une ou l'autre. Les Magistrats qui avoient soin de la Fabrique
de Saint Pétrone doutoient s'ils consentiroient à une entreprise aussi incertaine. M. Cassini les convainquit par un Écrit imprimé qu'elle ne l'était point." |
Le Problème... |
... et la Solution! |
"Après avoir pris toutes les dimensions nécessaires, je m'aperçus qu'il était possible de tracer une longue méridienne qui ne rencontrât point les colonnes en passant entre leurs bases.
En conséquence, je cherchai et je trouvai dans la voûte un point élevé
de mille pouces du pied de Paris sur le pavé horizontal de l'église, par où l'on pourrait faire passer les rayons du soleil dont l'image devait être reçue sur la nouvelle méridienne. Cette hauteur, plus grande d'un tiers que celle du gnomon d'Ignace
Dante, demandait une longueur horizontale deux fois et demie plus grande,
c'est à dire de 2500 pouces, pour pouvoir servir à prendre toutes les
hauteurs méridiennes du soleil de l'un à l'autre tropique. Cette
longueur se trouva juste comprise entre le point perpendiculaire
au-dessous du gnomon et la muraille septentrionale de l'église, à
laquelle l'image du soleil devait arriver au solstice d'hiver. J'obtins donc une zone méridienne capable de recevoir l'image du soleil à midi tout le long de l'année. Je n'entrepris cet important ouvrage qu'après avoir pris les plus grandes précautions pour m'assurer de la possibilité de vaincre les obstacles qui semblaient se rencontrer tant en dedans qu'en dehors de l'église, dont l'architecture gothique présentait en différens lieux des inégalités et des difficultés d'exécution qui faisaient douter à plusieurs personnes de la réussite; aussi j'eus bien de la peine à persuader le sénateur qui présidait au bâtiment de Saint Pétrone, et à obtenir la permission de tenter mon entreprise [...]" Anecdotes de la Vie de J.-D. Cassini, rapportées par lui même
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Le midi solaire est le
moment où l'ombre du gnomon est la plus coutte... et dans la direction
de la méridienne: cela siuffirait en théorie,,mais la détermination
effectiveserait bien trop imprécise!
Au lieu de cela, traçons (avec une corde) un cercle centré sur le gnomon, et marquons y les points aux deux instants où l'extrémité de l'ombre est sur le cercle. Un même intervalle de temps les sépare du midi, l'un avant, l'autre après; et donc la ligne méridienne est la bissectrice de l'angle formé. Les deux ombres définissant un triangle isocèle, c'est aussi bien la médiatrice du segment joignant les deux points. Ce qui suffirait, puisque c'est également la hauteur du triangle: il suffirait de joindre au pied du gnomon. Pour plus de précision, il est prudent d'opérer avec plusieurs cercles, afin de tracer au mieux cette médiatrice commune... qui devrait être unique! |
( source de l'image ) |
( image modifiée d'après cette source ) |
"Il [M. Cassini]avait pris ses mesures si justes , que la Méridienne alla raser les deux dangereuses Colonnes, qui avoeint pensé faire tout manquer." |
figure de l'article Méridienne (gnomonique) de Wikipedia |
Premier (petit) interlude trigonométrique... si vous n'aimez pas ça, contentez vous des images, et oubliez les calculs! Aux équinoxes, le soleil est exceptionnellement dans le plan de l'équateur terrestre (ou aussi bien céleste): ce sont les moments où sa trajectoire le traverse. Ses rayons (considérés comme tous parallèles, car il est très loin) rencontrent le sommet du gnomon sous un angle égal à la latitude 4 (égalité d'angles alternes-internes), puisqu'ils sont alors parallèles au plan équatorial. La position du point Q des plaques éQuinoxiales sur la méridienne est donc telle que PQ = h.tan 4
P étant le pied du gnomon, et voilà pourquoi -entre autres- la latitude était utile! On peut aussi s'en passer, si les points E et H centres des ellipses solsticiales ont pu être soigneusement déterminées: PE = h.tan (4 - e) ; PH = h.tan (4 + e)
et l'on trouvera dans les tables les deux angles; en les ajoutant, cela permettra de trouver 24 et par suite de positionnsr Q. N.B. : le raisonnement pour trouver les angles rayons solaires/gnoùon est similaire; au solstice d'été, le soleil est à e au dessus du plan équatorial, et ses rayons font cette fois l'angle 4 - e avec le gnomon. |
Deuxième interlude trigonométrique (un peu plus long!)... si vous n'aimez pas ça, ... vous savez quoi faire! Ajoutons les deux cercles à la figure, et voyons en quoi ils peuvent nous aider. Le premier est centré en S, et il a pour rayon la hauteur du gnomon h . Le second a été construit en prenant pour diamètre H'E', intersections du cercle avec les rayons solsticiaux. Puisque l'angle SQH vaut e, on a la relation très simple r = h.sin e
Autrement dit, le rapport r/h matérialise la quantité a priori assez abstraite sin e, où e est l'obliquité de l'écliptique.
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ici, on ne voit guère que les symboles conventionnels |
là, sagittaire et verseau, bien nets! |
lion et gémeaux, en regardant vers le sud (fond) | lion et gémeaux, en regardant vers le nord (entrée) |
"Ce
grand ouvrage étant fini, ou du moins assés avancé, M. Cassini invita
par un Écrit public tous les Mathématiciens à l'observation du Solstice
d'été de 1655. Il disoit dans un style poëtique, que la sécheresse des Mathématiques ne lui avoit pas fait perdre,
qu'il s'étoit établi dans un Temple un nouvel Oracle d'Apollon ou du
Soleil, que l'on pouvoit consulter avec confiance sur toutes les
difficultés d'Astronomie |
"Cet été, la première pierre sera posée dans l'église de San Petronio pour édifier la science céleste à partir du sol: le solstice sera observé, et la traversée de la méridienne par le Soleil sera définie; sur le pavé de l'église est une ligne méridienne, sur laquelle le Soleil, admis à travers la partie la plus haute de la voûte orientale, brillera toute l'année à midi précisément;
cette ligne, qui convient aux observations quotidiennes du Soleiln et
de la Lune, et des principales étoiles,et aux expériences physiques,
sera installée et exposée aux commentaires du public, les 21 et 22 juin, à 15h de l'horaire civil" J.-D. Cassini
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préparez votre visite en aggrandissant! |
Conseils aux visiteurs:
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"Un des principaux usages que je fis de mes observations à la nouvelle méridienne de
Saint Pétrone, fut de montrer par leur moyen que l'inégalité du
mouvement apparent du soleil ne dépend pas immédiatement de son
excentricité, qui est cause que son diamètre apparent paraît plus grand
dans le périgée que dans l'apogée. Mes observations firent voir que le diamètre apparent du soleil, qui diminue en s'éloignant du périgée du périgée, ne diminue pas à proportion comme le mouvement de cet astre danns l'écliptique. Kepler l'avait déjà avancé; mais les astronomes, entr'autres le père Riccioli, n'avaient pu se le persuader jusqu'alors. Le savant jésuite, convaincu par mes observations, auxquelles il assistait quelquefois, revint à l'opinion de Kepler, comme on le voit dans son Astronomie réformée. " Anecdotes de la Vie de J.-D. Cassini, rapportées par lui même
| source: AMS Historica (univ. de Bologne) |
source: AMS Historica (univ. de Bologne) |
Ainsi donc, l'Oracle d'Apollon trancha en faveur d'une excentricité
bissectée, en lui attribuant la valeur numérique 0,0167 (tout à fait
exacte; on l'estime ajourd'hui à 0,01671022), alors que la
théorie concurrente proposait 0,0334. En soi, ce n'était pas une preuve
irréfutable de l'héliocentrisme, car le mouvement elliptique et bien
réel de la Terre pouvait aussi bien s'interpréter comme un mouvement
elliptique du Soleil autour de la Terre... Il n'empêche, l'avantage
était à Kepler, l'homme qui avait réussi à déterminer la forme
géométrique correcte des orbites en s'étant appuyé sur le modèle de
Copernic. Comme il le dit dans le compte-rendu ci-contre (1666), il avait apporté "Une nouvelle lumière sur l'astronomie, grâce à un nouvel héliomètre"
Cassini tira également de ses mesures la valeur de l'inclinaison de l'écliptique : 23°29'05", corrigeant ainsi légèrement la dernière détermination de Tycho Brahé en 1590: 23°29'20". Lui-même refit la mesure en 1658 (23°28'55") et en 1658 (23°28'42"). On sait aujourd'hui qu'elle varie entre 22°02'33" et 24°30'16", selon un cycle de 41000 ans, selon lequel l'axe de la Terre décrit un cône, à la façon de celui d'une toupie lancée. Rien de sorcier sur la méthode, puisque la recherche des équinoxes avait mené à la détermination de (4 - e) ;et (4 + e). |
"[...]
cet Instrument donne une précision telle qu'on n'eût oser l'espérer. Il
fut construit avec des attentions presque supersticieuses. Le Père
Riccioli, bon juge en ces matières, les a nommées plus angéliques
qu'humaines. Le détail en seroit infini... Dans
les Sciences Mathématiques, la Pratique est une Esclave, qui a la
Théorie pour Reine, mais ici cette Reine est absolument dépendante de
l'Esclave." |
source: AMS Historica (univ. de Bologne) |
Cassini lui-même revint en 1695, avec son fils, pour une révision
de l'instrument. Le tassement de l'église avait modifié la hauteur au
sol du trou dans le toit; c'est la comparaison avec les mesures d'une
autre méridienne qui avaient révélé le problème. Le même type de correction s'imposa à Eustachio Manfredi (1674-1739), qui restaura en 1698 la méridienne, quelque peu abandonnée.Des compte-rendus précis furent publiés pour chacune de ces opérations |
|
source: AMS Historica (univ. de Bologne) |
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Zanotti, portait anonyme. Musée du Palazzo Poggi |
Mais c'est à une réfection bien plus approfondie que se livra son successeur Eustachio Zanotti (1709-1782), formé à Bologne et qui devint directeur de son observatoire en 1739. Il fit remplacer la tige de fer installée par Cassini, qui, inévitablement, avait subi les attaques de la rouille, par une ligne en laiton, en profitant pour remplacer les plaques zodiacales par celles que l'on peut admirer aujourd'hui. L'inauguration, le 4 octobre 1776 attira une foule de curieux, et déjà la méridienne était une curiosité réputée de la ville! Il dut intervenir à nouveau 3 ans plus tard, quand un tremblement de terre secoua la cité; heureusement, solide sur ses piliers, San Petronio résista à la secousse, et les dégâts, peu importants, furent vite réparés. | ||
à droite, éphémérides publiés par Zanotti. L'image représente le Palazzo
Poggi, en ce temps siège de l'Académie des Sciences de Bologne et de
son observatoire astronomique, dont la tour est représentée. ci-dessous: sous les arcades, près de l'entrée du palais, une plaque vient rappeler qu'il fut maître des lieux au temps de l'observatoire. |
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source: AMS Historica (univ. de Bologne) |
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C'est évidemment l'ouvrage incontournable et inspirant sur le sujet.
Les deux denières références sont des mémoires d'étudiants à l'université de Singapour, dirigés par le Pr. Helmer Alasksen. Leur but est d'apporter quelques corrections et éclaircissements dans le texte et les figures. |